J'ai peur, pour pas changer ... (Alister)

Pour moi, c'est terrible lorsque je me retrouve dans certaine situation comme par exemple, avec des hommes. À l'adolescence, j'ai été battue et violée par mon père adoptif. Les coups ont commencé à pleuvoir quand j'ai appris la vérité donc, que j'étais une enfant adoptée et que j'ai voulu retrouver la trace de ma famille biologique et il m'a lamentablement volé ma virginité un de ces soirs ou comme toujours, il était saoul. L'élément déclencheur dans tout ça : La vérité. Mon père a toujours été alcoolique mais était doux comme un agneau. Comme quoi il faut parfois un rien pour que tout bascule. Je suis tutrice au lycée et à l'extérieur pendant mon temps libre et ce soir, j'ai donné des cours de français à un jeune homme d'à peu près mon âge qui a énormément de difficulté dans cette matière jusqu'à assez tard. 22h30 pour entrer dans les détails. C'est donc, seule dans la nuit que je rentre dans mon petit studio qui se trouve à l'autre bout de la ville. Si j'avais su, j'aurais pris ma voiture même si ces temps-ci, elle me fait quelques petits caprices. Histoire d'aller plus vite, je décide de prendre un raccourci et de passer par le parc qui logiquement, devrait être calme à cette heure assez tardive de la soirée. En tout cas, ça n'est pas gagné. C'est en le traversant que je me rend compte que je me suis fourrée dans une galère incroyable. Il y a un tas d'hommes ivres qui sont affalés en plein milieu de l'allée que je dois traverser et qui siffle comme des chiens affamés. Je sens la peur me gagner progressivement.

La journée c'était passé relativement vite, il faut dire que j'avais dû déposer mon fils j'ai mon frère et ma soeur, ils vivaient ensemble, c'était impossible de les séparés tous les deux. Puis ensuite j'étais au bureau, nous avons parlés de l'enquête en cours, j'étais préssenti pour être l'agent infiltré et pour la première fois de ma carrière, je pouvais me sentir enfin capable de réussir une mission comme celle-ci, je n'avais pas eu de peur, c'était tout même bizarre, mais je sentais que j'allais y arrivé. C'était sous les yeux d'un de mes collègues, Evan, un séduisant jeune homme, lui et moi ont étaient pareil, nous voulons tous les deux être sur le terrain, ils nous arrivent jamais d'y être tous les deux, c'était sans doute mieux, il y avait tellement de tension entre lui et moi qu'on avait l'impression qu'on était en couple, alors que ce n'était pas le cas, c'était bizarre, mais pour moi c'était un collègue sans plus, je ne me vanter jamais d'être tombé amoureux d'un collègue, je le gardais toujours pour moi. Enfin j'avais quitté tard le bureau et ma soeur était contente de pouvoir garder mon fils, alors que je sors du bureau, j'avais pris la voiture, j'avais reconnu une silhouette qui passait vers le parc, je m'étais assez vite arrêté, si c'était quelqu'un d'autre, j'avoue que je ne l'aurais pas fait, mais c'était quelqu'un que j'apprécie beaucoup, alors que je sors de ma voiture, je me dirige vers elle, tout en me mettant devant elle.

Que fais-tu seule le soir dans un parc ?

J'avais conscience que j'ai dû la surprendre et qu'elle avait dû avoir peur, mais¨comme elle le savait, je me souciais beaucoup d'elle, je ne voulais pas qu'elle traîne toute seule le soir surtout pas dans un parc, je voyais bien dans son regard qu'elle était paniquée et c'était pour ça que je voulais qu'elle me suive, même si c'est vrai que j'ai dû lui faire aussi peur que les autres gars bourrés qu'on pouvait voir d'ici. Je la regarde et je lui souris.

Désolé d'être venu comme ça, mais je t'ai vu passé et je n'ai pas pu m'empêcher de venir te voir, donc je m'excuse si je t'ai fais peur.

Je ne suis plus une enfant et je ne dois pas avoir peur car après tout, si l'un d'entre eux s'approchent trop près de moi, j'ai toujours l'occasion de pousser un bon petit cri qui risque d'ameuter un passant car j'espère tout de même qu'à cette heure, ce n'est pas totalement désert. Ou je peux encore prendre sur moi pour leur donner un coup bien placé ? Quoi qu'il en soit, je dois peut-être éviter de penser au pire car ça tombe, il ne se passera rien. Continuant d'avancer, malheureusement dans leur direction car je n'ai pas le choix, quelqu'un surgit de nul part pour se placer devant moi. Poussant un cri de surprise, je pose ma main sur mon coeur qui bat à une vitesse incroyablement rapide. Et toi, que fais-tu seul le soir dans le parc à surprendre des jeunes demoiselles en détresse comme tu viens de le faire ? J'ai eu une de ces peur et encore, le mot est faible. Je met quelques secondes avant de m'en remettre et de finalement laisser un petit sourire illuminer mon visage. Avec Alister, je n'ai pas d'autre choix. C'est un agent du FBI qui connaît mon histoire de A à Z et qui m'a prise sous son aile après ça. T'aurais pu m'interpeller, ce qui aurait été plus simple. J'aurais eu moins peur et j'aurais pas failli y rester. Quoi que, tu tombes toujours pile poil au bon moment toi. Tu me suis à la trace ? Il est toujours là quand il le faut. Je vais vraiment finir par croire que c'est mon ange gardien.

Pommy était une personne que je considérais comme ma fille ou plutôt ma sœur, je savais tout ce qu'elle avait vécu et je savais que ce n'était pas sympa ce qu'elle vivait, je savais aussi qu'elle devait être mal et c'était pour ça que j'étais vite venu, je ne voulais pas qu'il lui arrive un truc qui lui fera repensé à ce crime qu'elle a eu. Je voulais toujours la protégé et je savais que dans ce parc, il y avait beaucoup d'ivrogne c'est pour ça que quand je l'ai vu, je me suis dépêcher, je l'ai bien vu qu'elle avait eu peur, mais au moins elle avait stoppé net, je ne voulais pas qu'on la touche, c'était sans doute parce que de une : je suis proche d'elle et de deux, je suis agent du FBI et heureusement très peu de personnes ne le savaient a part Pommy, oui, elle était au courant de tout ça. Je rigole quand elle me demande ce que je faisais là aussi le soir ? Hum, je la regarde dans les yeux avec un sourire, je me demandais bien que ça phrase n'était pas finie, alors je la regarde et une fois qu'elle a finit de parler, je la regarde dans les yeux et je lui rétorque.

Hum bah comme tu viens de le dire, je surveille le demoiselle en détresse. En fait, je suis sorti tard du boulot, donc quand je suis passais, je t'ai reconnu alors je me suis vite garé, d'ailleurs c'est étonnant que tu n'es pas entendu des pneus crissaient tellement j'ai freiné comme un malade. Tu sais très bien que je ne veux pas que tu sois seule dans la rue, surtout pour passer par le parc.

Enfin alors que je me retourne je vois des mecs bourrés qui essayés de se lever, je pouvais m'approcher et montré ma plaque et les arrêtés pour ivresse sur la voie publique et ils iraient faire un tour en cellule de dégrisement. Mais je n'avais pas assez de place dans ma voiture en sachant que je ne voulais pas les faire monté dans ma voiture alors qu'il y aura Pommy, oui, je comptais la ramener, je vois qu'ils s'approchent je les regardes. Mais quand ils ont vu ma plaque du FBI, ils se sont vite retournés et partir, je regarde donc Pommy et je souris à ce qu'elle me raconte. Je rigole doucement quand elle me dit que j'aurais pu tout de même l'interpeller pour lui faire moins peur, mais c'était mon instinct, comme si c'était mon fils qui allait dans la mauvaise direction, je ne pourrais pas crier.

Oui, j'avoue, mais j'ai pas eu le temps tu marchais et le temps que je me gare, tu étais déjà loin, alors j'ai préférer courir pour te rejoindre. Et tu vois, je sers à quelque chose, c'est comme ça que je réagis en tant qu'agent, tu me connais, je suis le meilleur … Non, je rigole, en tout cas, tu sais que s'il est tard appelle-moi je viens te chercher, généralement je quitte le boulot tard, donc je peux venir te chercher, je préfère faire le déplacement et être sur que tu sois rentrée que tu traînes trop le soir surtout comme ce soir.

Contenu sponsorisé