Histoire

Prologue ;;

Une mère doit donner à son enfant tout l'amour qu'elle a à revendre, elle doit le rassurer, le protéger, lui sourire.. Moi, je n'ai jamais vécu tout ca. Ma mère ne m'a jamais bercer, ne m'a jamais raconter d'histoire pour que je m'endorme, n'a jamais dormi avec moi lors des nuits d'orages, ne m'a jamais dit je t'aime. Je ne suis pas orpheline, j'ai toujours deux parents, je n'ai juste pas de chance.. Je suis juste tombé dans la mauvaise famille, on ne peut même pas dire que je suis le fruit de l'amour entre eux, ils ne s'aiment même pas, ils se haïssent depuis leur rencontre, depuis que leurs parents les ont fiancés pour le bien de la famille Doyle et de la famille Winchester. Toute une histoire..
Ma mère était âgée d'à peine huit ans quand elle a été fiancé de force à mon père. Lui était son ainé de trois ans. Dans ma famille, les mariages arrangés se font toujours, vous ne trouverez aucune Doyle et aucune winchester qui ne s'est pas mariés avec un homme qu'elle détestait. Le pire dans tout cela, c'est qu'on reste en famille, même si ce sont des cousins éloignés. Ainsi nous gardons notre statut de noble parmi les grands de ce monde. Personne n'a encore contredit l'autorité de ses parents, mais si cela arrive un jour, vous pouvez être persuadé que votre ligne de vie se raccourcit bien vite pour au final, finir dans une boite au cimetière. Dans ma famille, c'est comme ça, on n'a pas le droit de dire non, sans en payer le prix. Ils se sont marié quand ma mère à eu ses dix-sept ans, le lendemain de la remise des diplômes après sept ans de dur labeur dans l'une des plus grandes. Dans les deux branches de ma famille, les valeurs sont dignes des pires nobles d'Amérique : la douceur, la gentillesse, la tendresse.. Tout ça ne sont que des choses futiles et malsaines aux yeux de mes alleux. Chez moi on est élevé à la dure, sans tendresse et surtout, sans amour. Mais quand vous ne l'avez jamais connu, il ne peut pas vous manquer.

Chapter One ;;

Je n'aurais jamais dû venir au monde. En vérité, j'aurais du perdre la vie et ne pas devenir un miracle.. Un miracle dont tout le monde se moque. Mes parents voulaient un garçon, pour reprendre la fortune de la famille. Pour eux, une fille ne sert qu'à être marié, pour être franche, si je pouvais remonter le temps, je ferais en sorte que mon cœur ne se mette pas à battre. L'accouchement s'est passé avec quelques complications, ma mère a fait une hémorragie mais elle s'en est vite remise, quand à moi, j'étais morte. Je ne pleurais pas, je ne respirais pas, je ne réagissais pas. Croyez vous que mes parents s'inquiétaient ? A croire que ma mort leur faisait plaisir. Mais finalement, après quelques instants, je me suis mise à pleurer quand mon cœur est repartie, quand j'ai pris la première bouffé d'air de ma vie. Ma mère n'a même pas voulu me prendre dans ses bras, mon père lui, est repartie au travail tout de suite après. Oui, il est venue pour faire bonne impression auprès des médecins de l'hôpital. Et moi, je suis restais pendant deux semaines sous surveillance.. Deux semaines ou m'a mère n'est jamais venue voir si tout allait bien. Je n'étais qu'un nouveau né qui avait besoin de sa mère. Au final, j'aurais pu prendre l'infirmière pour ma mère, elle venait bien plus me voir que celle qui m'a mise au monde. Quand j'ai su cela, j'ai souhaité mourir. Je ne suis ni suicidaire, ni dépressive, j'ai simplement des parents qui ne m'aime pas, qui ne prête attention à moi qu'en cas de besoin ou pour la réputation de ma famille... Si seulement les gens savaient que les Winchester-Doyle ne sont que des sales... Sales... Bref, je reste polie. Pendant ces deux semaines, j'ai subi toutes sortes d'examen, au final on ne m'a rien trouver d'anormal. C'était juste passager, mon cœur ne s'était pas lancé au bon moment mais cela n'aura aucune incidence pour ma vie futur, j'étais en bonne santé, je suis en bonne santé... Physiquement en tout cas.

Comme mon arrière grand mère, ma grand mère, ma mère, c'est à mon tour d'être fiancé alors que je n'ai que dix ans. Un cousin éloigné que je n'avais encore jamais vu. Je ne connaissais que son nom, Melchior Henry Doyle. Un garçon de deux ans mon ainé, un garçon qui est parfait pour moi d'après ma mère. Mais moi, je ne veux pas me marier, je veux faire ma vie, trouver un homme qui m'aime et que j'aimerais de tout mon cœur, un homme qui me comprenne et qui, peut importe son rang, se comportera avec moi comme un prince charmant. Mais quand on a dix ans, les rêves que l'ont fait nous sont précieux, c'est que qu'il nous donne de l'espoir pour notre vie futur, ce qui nous permet de nous évadé de notre quotidien. J'ai tenté de refuser ces fiançailles, prétextant que je veux choisir moi même celui que je veux comme mari plus tard mais ma mère n'a trouvé qu'une seule chose à dire « Vous n'avez guère le choix, c'est un ordre ! » Que répondre à cela ? Je suis simplement allée dans ma chambre et j'ai pleurer en attrapant ma peluche et en la serrant très fort. Cette mère, m'a donné la vie, mais elle me la reprend doucement à chaque minute qui passe. Dans ces moments là, je sortais de sa petite cachette un livre ou je dessinais, j'écrivais tout ce que je pouvais ressentir. C'est mon journal intime, et mon confident, mon unique ami. « Darling, ma mère veut me marier. Mais je ne veux pas, je veux pouvoir choisir mon prince charmant. Ce Meltruc, je veux pas de lui..».
J'ai fait la rencontre de Melchior quelques jours plus tard, il est brun, yeux émeraude, et pour être franche, il était assez enrobé. Enfin, pour le moment. Il est poli mais il fait peur. Il a un sourire horrible digne de psychopathe, il me fait peur, je ne veux pas le voir, je ne veux pas l'épouser, il est moche et plein de boutons, je ne mérite pas un tel mari. Je suis jolie, mignonne, je suis une princesse. J'ai tellement peur que je m'enfuis pour m'enfermer dans ma chambre et de nouveau écrire dans mon petit cahier secret. « Darling, c'est un monstre.. J'ai peur.» J'ai tellement peur, je prends finalement mon petit sac et j'y mets quelques affaires à moi avant de m'en aller, de partir loin de cette grande maison qui veut faire de ma vie un véritable enfer. Je m'envole, je m'éloigne et à l'âge de dix ans, je prends mon destin en main.. Enfin, je le croyais.

Chapter Two ;;

J'étais perdue, en plein cœur d'une ville inondé par la pluie incessante. Avec ma peluche, je parcourais les lieux jusqu'à trouver une petite maison abandonnée ou je pouvais m'abriter. Je me suis endormis, serrant ma peluche et mon sac ou il y avait mon cahier si important à mes yeux. Je me suis réveiller plus de huit heures plus tard mais je n'étais pas au même endroit. La maison abandonnée s'est transformée en une pièce a la lumière tamiser et chaude, un homme à mes cotés attendait mon réveil. Sur la petite table près de moi se trouvait un plateau avec des croissants, un jus de fruit, et un yaourt à la vanille. Ma peluche était toujours avec moi et mon sac également, près d'un feu de cheminé en train de séché. Je me redresse, frottant mes petits yeux à moitié endormie. Mon attention se porte sur cette homme, il devait avoir une trentaine d'années, pas plus. « Ne t'inquiete pas, tu ne risque rien ici. Je m'appelle Ivan, et toi ? » Je ne lui répond pas sur le moment. Je reste muette, inquiète et surtout, affamé. Il m'invite à manger, me disant que le plateau est rien que pour moi et moi, petite fille que je suis, je dévore les croissants. Cela faisait deux jours que je n'avais pas mangé, deux jours que j'avais fuis ma grande maison. Ivan n'a jamais dit quoi que ce soit pour me faire du mal. Il s'est comportait avec moi comme un véritable père. Il m'a trouvé une petite chambre, rien que pour moi. « Saley Kaelyn Winchester » Je venais de lui dire ma totale identité. Mes parents avaient tout de même envoyé un avis de recherche pour moi mais Ivan l'a ignoré, il a fait comme s'il ne savait rien de ma fugue. Je ne suis pas sortie de ma chambre pendant une semaine complète avant qu'il ne vienne en compagnie d'un jeune garçon. « Saley, je te présente Alex, lui aussi n'a pas de parents.. » C'était pour m'amadoué, moi je ne le savais pas, je pensais qu'il voulait vraiment que je devienne son amie. On a parlé et on a joué toute l'après midi, c'était trop drôle. Il m'a fait visiter les lieux, présenté des personnes et m'a assurer que les gens qui faisaient peur étaient les plus adorables, qu'ils étaient comme ça parce qu'ils avaient peur, ou qu'ils étaient allergique au soleil. Il y avait des gens avec de grandes dents, d'autres vêtu de capes noires et épaisses. Au final, j'ai remarquer que la petite chambre n'était rien face à la cité que ces gens avait. C'était comme si on avait fait un quartier géant rien que pour eux. J'ai participer a leur réunion en compagnie d'Alex, puis une semaine après : « Sal' Bienvenue à la communauté de la Nuit. » Et moi, dix ans et quelques semaines, je ne savais pas dans quoi je venais de m'embarquer.

Ça fait deux ans que je suis là. Je n'ai toujours pas de nouvelles de mes parents et Ivan s'occupent très bien de moi. Je vais à l'école et je reste souvent en compagnie d'Alex qui a le même âge que moi. Je suis devenue comme eux... Quand on vous répète pendant deux ans que les vampires existent, que la magie existe, vous commencez a en être persuader. Au début c'était juste les réunions sur le vampirisme, on avait des conférences avec des "vampires" -seulement des timbrés qui croyait être des vampires- ; on buvait du sang d'animaux et à la cantine de la cité, on nous servait que de la chair presque-cru. Puis plus vous grandissez et plus votre participation dans la cité se fait grande. Quand une fille avait ses quinze ans, elle devenait la fournisseuse de sang officiel d'un nouveau vampire. Voilà pourquoi j'ai des tonnes de cicatrices de morsures sur mon corps. Les hommes venaient dans notre chambre et nous mordait jusqu'au sang. Moi j'étais devenue celle d'Ivan. Pour moi s'était un devoir, un honneur de pouvoir être mordu par l'homme qui m'a sauvé, qui m'a recueillit. Ivan était aussi devenue bien plus que cela, souvent il se glissait dans mon lit et me prenait dans ses bras. Il ne faisait rien d'autre que cela, puis quand j'ai eu mes seize ans, il était devenue un autre homme. « Laisse toi faire, détends toi et tu n'auras pas mal. » Il avait tord au début, j'ai eu très mal mais il faut avouer que c'était agréable par la suite. Il a prit ma virginité, mais il m'a également mordu jusqu'à ce que je saigne et a bu mon sang. Il en était recouvert mais moi, j'avais perdu connaissance. Une morsure ca va, mais quand on vous mord plusieurs fois et que toutes les plaies saignent, ca fait mal. J'ai fini aux urgences. Ma vie n'était pas en danger, il me fallait juste du repos, des vitamines, du magnésium et un peu moins de fer. Depuis ce jour, je n'ai pas remit les pieds à la communauté de la Nuit. Je n'ai pas revu Ivan, je suis partie sans rien. J'ai juste demandé à Alex de me ramener mon cahier qui était caché sous mon oreiller. Alex, c'était mon meilleur ami, j'ai tenter de le sauvé, mais il ne m'a jamais suivis.

Cela fait deux ans que je suis partis, que je parcours les villes a la recherche d'un endroit calme. Je ne sais plus quoi faire. J'ai visité plein de villes puis je suis arrivée à Washington. Je sais que la communauté n'a fait que se servir de moi, qu'elle n'a jamais été franche mais au final, je me dis que les vampires existent vraiment, au fond de moi, je le sais. Dans cette ville, j'ai réussi à commencer une nouvelle vie. Je loue un petit appartement et je travaille comme barmaid dans une boite de nuit pour payer mes études de photographie. Personne ne sait pour mon passé... Pour le fait que je suis une fille riche, que j'ai fugué, que j'ai fini dans une secte croyant aux vampires, que j'ai des cicatrices sur le corps... Le jour ou ca vient à ce savoir, je ne sais pas comment je réagirais. Je ne veux plus y penser. Je souris, je ris, je montre aux autres ce qu'ils veulent voir.

Je ne sais pas qui je suis vraiment, finalement je ne suis qu'une fille que les gens ont modelés.